Le surentraînement
Le SURENTRAINEMENT : Nous sommes tous concernés !
C’est une sensation que connaissent forcément, à un moment ou un autre, les coureurs en quête de résultats. Sans cesse sur la « corde raide », ceux-ci jouent parfois les équilibristes entre la recherche de la forme, multiplication des entraînements à la clé, et la fatigue induite qui peut, si l’on n’y prend garde, amener au surentraînement, véritable cercle vicieux de toute discipline sportive et notamment en ce qui nous concerne: la course à pied.
Le signe le plus évident du surentraînement, c’est une récupération qui devient de plus en plus difficile. On peut en particulier avoir du mal à dormir, car le fait de trop forcer sur le système influe sur le sommeil. La perte d’appétit, des douleurs diverses et variées peuvent également survenir. Ce peut être aussi la simple courbature qui au lieu de passer en 48 heures s’installe et devient une contracture durable.
Souvent, on estime que l’on ne s’est pas assez entraîné, et qu’on doit en faire encore plus d’où la recherche à tirer davantage encore sur la corde !. Nous, coureurs sommes souvent excessifs dans notre passion, et voulons faire des petites courses tous les week-ends, nous aimons la concurrence. Le problème, c’est qu’à ce rythme, on s’use psychologiquement, ce qui entraîne la baisse des performances.
Le rôle de l’entraîneur :
Le rôle de l’entraîneur, et son regard extérieur, s’avère très important. Il faut accepter la remise en cause. La relation entraîneur/athlète est primordiale : en effet, l’athlète doit suivre les recommandations de son mentor, ce dernier peut donner un footing de récupération à 8 km/h qui sera effectué à 13 km/h par l’athlète, le repos ne sera pas le même.
C’est pour cela que l’échange est essentiel et que l’athlète doit suivre à la lettre la programmation qui lui est proposée.
Ne pensez surtout pas que pour progresser, vous devez faire le plus de compétitions possibles.
« SE REPOSER C’EST AUSSI S’ENTRAINER »
Jean-Claude.