La foulée
La foulée est la distance parcourue entre les deux enjambées, le rythme de la foulée est la fréquence des enjambées.
La foulée est un des éléments des plus importants de la course à pied.
Plus la foulée est grande, plus elle demande des efforts physiques et donc cela sollicite plus la musculature. C’est pourquoi, le coureur doit adapter la longueur de sa foulée à sa morphologie. Certains coureurs s’alourdissent donc se fatiguent, d’autres s’allègent et sont plus performants pour bien courir.
Le coureur peut à loisir gérer sa foulée et ainsi donc changer de rythme, voire d'allure.
Pour débuter, il est conseillé d’avoir une foulée régulière avec un rythme régulier.
Contrairement à un sprinter qui va construire des appuis dynamiques sur la plante du pied, le coureur de demi-fond et fond va privilégier d’avantage le déroulé du pied au sol.
L’efficacité de la foulée est un élément déterminant de la performance en course à pied. L’efficacité de la foulée peut être améliorée de 4 à 8% par un entraînement en musculation de type pliométrique, des exercices reproduisant des gestes sportifs ou de musculation conventionnelle (squats par exemple).
Plus la course est rapide, plus la foulée doit être allongée (à 12km/h la foulée est d’environ de 1,20m et à 15km/h elle est de 1,50m).
Quand la foulée s’allonge, la fréquence s’accroit. Au contraire, sur des longues distances, la foulée se raccourcit naturellement car la course est plus lente.
La foulée change aussi selon que l’on se trouve dans une montée ou une descente. En montée, il faut raccourcir la foulée et en descente, on peut allonger mais seulement si c’est une pente douce. En ce qui concerne les fortes pentes, il est conseillé de raccourcir la foulée pour mieux encaisser la succession de petits chocs dus à l’écrasement du poids du corps sur chaque pied.
En conclusion, même si courir, c’est mettre un pied devant l’autre, ce savoir inné doit-être développé par l’éducation, le travail de la foulée en fait partie.