Le pic de forme
La période qui achève un cycle d’entraînement permet d’arriver le jour de la compétition au maximum de nos possibilités, c’est le pic de forme.
C’est un juste équilibre entre l’augmentation des capacités physiques liées à l’entraînement mais aussi à un minimum de fatigue.
C’est à ce moment qu’il faut observer une phase de réduction de l’entraînement, bien sur pas un arrêt complet pour ne pas que les aptitudes baissent.
Un programme d’entraînement doit comprendre des phases de « travail intensif » et des phases de « régénération » afin d’amener l’athlète au top de sa forme et faire en sorte que ce pic de forme arrive au bon moment. Pour que les semaines d’entraînement débouchent sur « un pic de forme », il faut qu’il y ait une phase d’allègement avant l’objectif.
Afin de suivre avec efficacité le plan d’entraînement, l’athlète peut utiliser un carnet d’entraînement où il pourra y mentionner : la date des séances, leur distance, leur durée, leur charge de travail, les sensations ressenties, le poids, la fréquence cardiaque au repos…
Cela pourra permettre d’analyser ce qui a fonctionné dans les séances et ce qui n’a pas fonctionné afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs et améliorer les futurs autres plans d’entraînement.
Un pic de forme ne se prolonge pas. Il ne se manifeste que sur une très courte durée et ne peut être atteint que 3 à 4 fois dans l’année. Après l’avoir atteint pour la compétition souhaitée, il faut récupérer pour le déclencher une nouvelle fois pour un prochain objectif.
En conclusion, faire du jus, « s’affûter », surcompenser : autant d’expressions synonymes qui signifient que « lever le pied » une à deux semaines avant la compétition est absolument nécessaire si l’on veut se présenter dans un bon état de fraîcheur sur la ligne de départ. En bref, il est inutile d’en rajouter pour se rassurer. Au contraire, il faut se REPOSER.
« SE REPOSER C’EST AUSSI S’ENTRAINER »